Référents : Martine Peters, Marian Popescu & Michelle Bergadaà
Procédure : 2 jours de formation à Genève
Jour 1 : Contexte, Fondements, Action, Méthode
Jour 2 : Méthodologie de médiation, 5 phases, méthode
Interaction avec les experts de l’IRAFPA
Méthode
300 cas réels.
25 pour enrichir les tutoriels et les débats.
Contexte culturel et de recherche, lignes directrices génériques.
Technologie de l’information : environnement d’apprentissage adéquat, autoformation, pour interagir avec les pairs.
Une formation résidentielle de 2 jours : consolider l’apprentissage, valider les « compétences » et interagir avec des experts.
Suivi de la situation
Assistance à la mise en place du programme.
Conseil confidentiel à la demande des personnes certifiées.
Contrôle des progrès à la fin des années 1 et 2.
Suivi documentaire annuel anonymisé partagé par toutes les personnes certifiées.
Revalidation de la certification après 3 ans.
Compétences acquises par la certification
1) Appréhender les mutations du contexte de travail
La loi du « publier ou périr », communications électroniques, Open Science, rôles des journaux scientifiques…
2) Directives éthiques existant en Europe
Les changements (digital et globalisation) sont survenus rapidement et des lignes directrices d’intégrité sont en développement. Connaître celles déjà en vigueur en Europe.
3) Reconnaître les différents profils de délinquants
Fraudeurs, manipulateurs, tricheurs ou bricoleurs : comment réagir face à leurs comportements caractéristiques (attaque, déni, fuite…).
4) Recadrage de situations
Contextualiser les cas de plagiat ou de fraude scientifique impliquant des situations conflictuelles complexes : doctorants, professeurs, administrateurs, auteurs, coauteurs, revues, etc.
5) Les leviers de la médiation
Acquérir les connaissances de base pour être un médiateur : juridiques, organisationnelles, politiques…
6) Structurer le problème et le recadrer
Établir la carte du « Core-concept », des dimensions et des observables, puis dégager les priorités du cas (importance et urgence).
7) Déterminer les conséquences des actions
Établir l’impact des comportements frauduleux sur les victimes collatérales : éditeurs, lecteurs, collègues, établissement, etc.
8) Elaborer les moyens de réparer la situation
La réparation sera juste et pondérée pour être acceptée et pacifier la situation (lettre d’excuse, ajout d’un auteur, retrait d’un article…).