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Le flux de messages que, mois après mois, je reçois, se transforme en une recherche constructiviste induite. Et le flux de retour que vous recevez via mes lettres, se sédimente et prend racine ici et là, au niveau des lois, des règlements, des volontés individuelles et des décisions collectives. Puis, le flux se transforme en stock de connaissances commun sur le site. Et ainsi de suite.

Nos précédents courriers

cliquez sur le titre pour y accéder

Lettre d’information 76 – jeudi 21 mars 2019

Lettre d’information 75 – mardi 11 décembre 2018

Lettre d’information 7 – lundi 16 avril 2018

Lettre d’information 6 – vendredi 26 janvier 2018

Lettre d’information 5 – jeudi 02 novembre 2017

Lettre d’information 4 – mardi 21 mars 2017

Lettre d’information 3 – mardi 13 décembre 2016

Lettre d’information 2 – mercredi 19.10.2016

Lettre d’information 1 – lundi 04.07.2016

 

Entre le 31 mars 2004 et le 4 juillet 2016, soixante-huit lettres ont été écrites par Michelle Bergadaà. Elles figurent sur son blog Image2. Les parcourir permet de prendre la mesure de l’évolution à la fois du phénomène de plagiat et de fraude, mais aussi des changements de mentalité aux niveaux inter-personnels comme institutionnels qui se sont produits.

Intégrité académique / lettre 76 – 21 mars 2019

The English version follows

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Le nouveau logo de l’IRAFPA met en exergue le lien entre  R & A, soit la recherche et l’action qui lui procurent son caractère distinctif. Cette recherche collaborative nous permet, depuis 15 ans, de proposer des méthodes et des dispositifs innovants et robustes.

Nous aurons le grand plaisir de remettre le diplôme au recteur Prof. Dr Danilo Nikolić lors de la fête annuelle de l’Université le 25 avril 2019, à Podgorica.

Un grand bravo également au Prof. Dr Sanja Pekovic, qui a conduit le groupe de projet durant les huit mois de mise en place des dispositifs et qui maitrise maintenant les 10 dimensions de l’intégrité institutionnelle.

Nous avons constaté que notre méthodologie a été appliquée avec la rigueur qui s’impose à tout travail scientifique. Ce travail d’élaboration des preuves est préalable à la mobilisation de commissions d’enquête impartiales.

Précisons que l’anonymat de tels « lanceurs d’alerte » ne nous gêne en aucune manière ; seule la recherche de la vérité en matière de connaissance nous concerne.

Notez que l’IRAFPA n’est pas médiateur dans ce dossier et ne saurait être tenu pour responsable de l’usage qui en sera fait par ses récipiendaires. Chacun est responsable de ses actes ; comme de ses non-actes.

  • Les médiations de l’IRAFPA se poursuivent. Combien de prédateurs se servent librement dans les mémoires déposés par des doctorants dans les bibliothèques universitaires et en archives ouvertes? Combien les traduisent in extenso pour les publier sous leur nom dans une langue qui rend leur vol techniquement indécelable ?

Un chercheur de Bucarest (Roumanie) a intégralement téléchargé un mémoire de 2011 de Sousse (Tunisie), puis l’a traduit et publié dans une revue anglo-saxonne en 2014. C’est toute la chaîne des responsabilités (la revue scientifique, les présidents des universités concernées, les directeurs de thèse…) qu’il nous faut aujourd’hui mobiliser pour que l’auteur véritable puisse publier son travail et obtenir un poste dans son pays.

  • Vous êtes maintenant 22’950 abonnés, dont plus de 5’000 actifs, et nombreux à faire suivre nos lettres à leurs relations professionnelles.

Hélas, peu d’entre vous pensent spontanément à prendre une adhésion de membres individuels ou une adhésion institutionnelle.

Souvenez-vous que nous sommes tous des bénévoles motivés par la défense de l’intégrité dans un avenir académique en danger. Votre cotisation est essentielle à nos réflexions (le « R »), mais aussi de soutiens aux victimes de conduites inadéquates et à nos médiations (le « A »).

Et, tout adhérent bénéficie, comme aux Mines Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire, ou l’université de Corte, de notre contribution amicale.

Grand merci de votre aide et de vos encouragements !

Au nom de toute l’équipe de l’IRAFPA, recevez mes plus cordiales salutations.

Pr Michelle Bergadaà, MBA, Ph.D.
Présidente de l’Institut de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur de l’Université de Genève


P.S. Si vous souhaitez vous désinscrire de cette lettre, il vous suffit de nous adresser un courriel, en cliquant ici.
Academic Integrity / 76th letter – March the 21th  2019

Dear colleagues, dear students, dear readers,

The new IRAFPA logo highlights the link between R & A, research and action, the concept that gives the Institute its distinctive character. This collaborative research that has now lasted for 15 years, allows us to propose innovative and robust methods and processes.

It will be a great pleasure for us to hand over the certificate to the rector Prof. Dr Danilo Nikolić during the annual festival of the University on April the 25th  2019, in Podgorica.

Congratulations also to Prof. Dr Sanja Pekovic, who led the project group during the eight months of implementation and who now masters the 10 dimensions of institutional integrity.

  • IRAFPA’s methodology, based on text analysis, has been used by a group of researchers under the name of “Committee for the probity of social sciences” in an evidentiary record (300 pages) that is circulating quite widely since a week.

We found out that our methodology has been applied with the same rigor required for any scientific work. This evidentiary work is preliminary to the mobilization of impartial inquiry commissions.

Note that the anonymity of such “whistleblowers” does not bother us in any way; only the search for truth with regards to knowledge is our concern.

Note also that IRAFPA is not a mediator in this specific case and cannot be held responsible for the use that will be made of it by recipients. Everyone is responsible for his own actions; as well as for his passivity.

  • IRAFPA’s mediations are still going on. How many predators freely exploit deposited thesis by doctoral students in universities’ libraries and open archives? How many of them in extenso translate these academic papers in order to publish them under their own name in a language that makes their usurpation technically undetectable?

A researcher from Bucarest (Romania) has downloaded a full master thesis done in 2011 in Sousse (Tunisia), then, he literally translated it and published it in an Anglo-Saxon journal in 2014. The whole chain of responsibilities (the scientific journal, the presidents of the concerned universities, the thesis directors…) must be mobilized today so that the real author can publish his work and obtain the job he deserves in his country.

  • You are now 22’950 subscribers, and at least 5’000 of you are active and many of you forward our letters to your professional contacts.

Unfortunately, only few of you think spontaneously to get an individual or an institutional membership.

Remember that we all are volunteers for the defense of integrity in an academically endangered future. Your contribution is essential to our research (the “R”), but also to support victims of improper conduct and to nurture our mediations (the “A”).

And, any member benefits, like the Mines Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire, or the University of Corte, from our friendly contribution.

Big thanks for your help and encouragement!

On behalf of the entire IRAFPA team, I send you my best regards.

Pr. Michelle Bergadaà, MBA, Ph.D.
President of IRAFPA  l’Institut de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professor at the University of Geneva


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Intégrité académique / lettre 75

The English version follows

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

L’année 2018 fut riche en réflexions et déploiement d’actions à l’international.

Vous êtes nombreux à dire que mes lettres sont moins ludiques que celles de mon ancien blog « responsable.unige.ch ». Soyez-en assurés : les nouveaux cas analysés à l’Institut sont toujours aussi intrigants que les « detective stories » que je vous raconte depuis 2004.

Cependant, présidente de l’Institut IRAFPA depuis 2016, mon rôle n’est plus celui d’un lanceur d’alerte. Ma responsabilité est de piloter des initiatives locales ou internationales, organisationnelles ou individuelles.

• L’Institut IRAFPA félicite aujourd’hui les collègues et les instances qui instaurent de véritables politiques d’Intégrité. Puissent-elles inspirer d’autres responsables académiques :

Le Conseil de l’Europe (Plateforme sur l’éthique, la transparence et l’intégrité dans l’éducation) nous a sollicités le 29 novembre 2018 à Strasbourg (France). Nous avons présenté la certification « Champions d’intégrité ».

ENRIO, notre partenaire, nous a invités à présenter l’Institut IRAFPA à Stockholm (Suède) les 4-5 octobre 2018. Regardez de près les actions de ce groupe dynamique de 32 organisations dans 23 pays européens qui assument intérêts et responsabilités en matière d’intégrité en recherche.

Le CARFIA Centre d’Action, de Ressources et de Formation pour l’Intégrité Académique de l’Université de Bucarest (Roumanie) a invité l’Institut IRAFPA à animer un séminaire de 2 journées les 16-17 novembre 2018. Nous avons apprécié le niveau intellectuel de ces passionnés par l’intégrité académique : philosophes, sociologues, légistes, médecins…

A Podgorica, les 1er et 2 novembre 2018, l’université du Monténégro a entamé avec détermination la seconde phase de la certification « Établissement Responsable». Nous sommes impressionnés de la progression des questionnements et des réalisations concrètes du groupe de projet.

• Nous sommes également intervenus dans des universités qui développent une sensibilisation à la thématique de l’intégrité.

L’Université de Corte (France) nous a accueillis chaleureusement les 22 et 23 novembre 2018. Nous y avons notamment animé des travaux dirigés de ses doctorants sur les cas utilisés dans notre certification « Expertise en matière de plagiat », sous l’œil de la télévision.

Le thème « Strengthen Integrity and Combat Corruption in the Higher Education » a été traité par notre équipe à l’université de Pristina (Kosovo) le 31 octobre 2018.

• En attendant le plaisir de vous retrouver en 2019, je vous conseille, deux lectures fort intéressantes à déguster pendant les vacances prochaines :

Pour comprendre comment la logique des indices de citation et des classements d’établissements met en danger notre système académique : Cornell prof (but not the pizzagate guy!) has one quick trick to getting 1700 peer reviewed publications on your CV

A contrario, pour espérer que les systèmes réagissent rapidement : suite aux enquêtes sur trois affaires françaises d’inconduite scientifique voici l’excellent dossier « Intégrité Scientifique au CNRS » de juillet 2018. Bravo à nos collègues qui y ont travaillé en toute lucidité !

N’hésitez pas à nous contacter, soit pour co-créer la connaissance avec nous, soit pour solliciter notre intervention dans une médiation ou une expertise.

Au nom de tous les membres actifs de l’Institut IRAFPA, je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année entourés de ceux qui vous sont proches.

 

Pr. Michelle Bergadaà, MBA, Ph. D.
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur de l’Université de Genève

P.S. Si vous souhaitez vous désinscrire de cette lettre d’information académique, il vous suffit de nous adresser un courriel, en cliquant ici.

 

 

Dear colleagues, dear students, dear readers,

The year 2018 was a year of reflection and action at the international level.

Many of you say that my letters seem less fun than those in my old blog “responsable.unige.ch“. Rest assured: the new cases analyzed at the Institute are still as rich and varied as the “detective stories” I was telling you about in 2004.

However, President of the IRAFPA Institute since 2016, my role is no longer that of the whistleblower I used to be, but to lead more determined local or international initiatives.

• The IRAFPA Institute congratulates the bodies that implement genuine Integrity policies. May they inspire other academic leaders:

For the Council of Europe (Platform on Ethics, Transparency and Integrity in Education) we presented our “Integrity Champions” certification in Strasbourg (France) on 29 and 30 November 2018.

For ENRIO, our partner, we presented the Institute in Stockholm (Sweden) on 4-5 October 2018. I invite you to take a close look at the actions of this dynamic group of 32 organizations in 23 European countries that have interests and responsibilities in research integrity.

The CARFIA Action, Resources and Training Centre for Academic Integrity of the University of Bucharest (Romania) invited the IRAFPA Institute to lead a two-day seminar on 16-17 November 2018. We appreciated the intellectual level of those passionate about academic integrity: philosophers, sociologists, forensic scientists, doctors…

In Podgorica, on 1 and 2 November 2018, the University of Montenegro began the second phase of the “Responsible Establishment” certification. We were impressed by the progress made by the project group, both in terms of its questions and its concrete achievements.

• We also intervened in universities that wanted an approach to raise awareness of the theme.

The University of Corte (France) warmly welcomed us on 22 and 23 November 2018. In particular, we conducted tutorials for its doctoral students on the cases used in our “Expertise in plagiarism” certification, under the watchful eye of television.

The University of Pristina (Kosovo) asked us on 31 October 2018 for an awareness day on the theme “Strengthen Integrity and Combat Corruption in the Higher Education.”

• Waiting for the pleasure to meet you in 2019, two very interesting readings:

To be enjoyed with the holidays in mind, two very interesting readings:

To understand why the logic of citation indices and school rankings jeopardize our academic system: Cornell prof (but not the pizzagate guy!) has one quick trick to getting 1700 peer reviewed publications on your CV

To hope that the systems will change following the violence of three French cases of scientific misconduct: the excellent “ Scientific Integrity at the CNRS” dossier of July 2018. Congratulations to our colleagues who worked on it with a clear mind!

On behalf of all the active members of the IRAFPA Institute, I wish you happy Christmas time surrounded by those close to you.

Prof. Michelle Bergadaà, MBA, Ph. D.

President of the International Institute for Research and Action on Academic Fraud and PlagiarismProfessor at the University of Geneva

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Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

 

Après de longues années d’omerta, tout s’accélère.

• Tout d’abord, je vous invite à lire un témoignage qui n’est pas anodin. La parole de chacun se libère ; elle sauvera le monde académique.

Regrettant d’avoir plagié, il y a de cela des années, c’est à ses jeunes camarades d’une grande Ecole d’ingénieurs de France qu’un homme écrit : L’honnêteté intellectuelle m’oblige à vous dire que…

• Pourtant, force est de constater que, sans les médias, notre volonté de promouvoir l’intégrité académique serait encore bridée. Alors, merci à Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir et de La Recherche, pour son enquête.

Elle décrit les péripéties d’un dossier de plagiat “massif”, touchant “plus de 70 auteurs différents” (analyse d’un livre publié aux Editions Michalon en 2011).

L’institut IRAFPA connaît bien le dossier monté par un groupe de chercheurs persévérants souhaitant stopper « cette imposture » depuis mars 2017. Nous avons été sollicités pour vérifier qu’ils avaient appliqué notre méthodologie, à savoir la procédure de prélèvement des échantillons analysés et l’application du protocole d’expertise. Nous avons conclu que leur rapport de 152 pages était fiable, valide et robuste.

Ces chercheurs ont transmis ce « Rapport d’expertise » en juillet 2017 à plus de 20 personnalités, toutes directement impliquées dans le champ de recherche impacté ou dans l’administration des établissements où exerce la personne mise en cause. Leur seule demande était : lisez et agissez. Ils obtinrent deux réponses… Je leur ai donc proposé de s’adresser à des journalistes d’investigation avec lesquels j’ai été amenée à travailler sur d’autres affaires.

Dès l’enquête détaillée de Mme Leglu publiée le 15 mars 2018, tout change. L’European Foundation for democracy, basée à Bruxelles, a été la première à réagir. Puis, l’Université du Québec à Chicoutimi supprime une vidéo de l’auteur incriminé, l’Université Libre de Bruxelles supprime sa page. Il est suspendu (temporairement) de ses fonctoins l’IPEV. L’enquête de son établissement français pour vérifier la validité de son doctorat devrait commencer. L’université suisse où il enseignait va sans doute réagir.

• A un niveau « macro », la mise en place d’instances nationales s’organise. C’est encourageant, même si chacune croit devoir réinventer les dispositifs de valorisation de l’intégrité et de lutte contre la corruption académique.

Se fiant à nos 15 années d’expertise, l’IEP de l’UNESCO nous a demandé d’organiser deux journées de travail pour une délégation du Monténégro. Le programme était intense, face à des interlocuteurs passionnés. Le retour de l’évaluation fut excellent pour nos collègues en charge de nos certifications.

Les instances gouvernantes du Monténégro souhaitent appréhender les enjeux à moyen et long terme de l’intégrité académique avant de déployer des commissions de travail et de proposer des dispositifs marqués culturellement (cf. CanadaFranceQuébecRoumanieLuxembourg).

• Merci à nos adhérents ! Vous nous permettez de dédommager notre Webmaster, de valider des dossiers d’expertise et à des doctorants de bénéficier de conseils de spécialistes. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait : les adhésions individuelles 2018 à notre association scientifique (statut de l’Institut) peuvent être reçues à tout moment.

Mes très cordiales salutations à tous nos lecteurs qui sont aujourd’hui 19’678, dont certains fidèles depuis 15 ans. Vos commentaires, critiques et suggestions nous portent de l’avant !

 

Pr. Michelle Bergadaà, MBA, Ph.D.
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur de l’Université de Genève

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

 

Tous mes vœux les plus sincères à ceux qui ont choisi de libérer la parole et de construire de solides dispositifs de référence en matière de fraude et de plagiat académiques.

Elle commence fort cette année 2018… L’omerta est en passe d’être contrée, soit par émancipation des consciences individuelles, soit par volontés institutionnelles. Par exemple :

  • En France, la présidente ad interim du CNRS a été démise de ses fonctions et remplacée cette semaine par le Pr Antoine Petit. Une enquête est ouverte. Les doutes concernant 5 de ses articles ont été signalés sur le site Internet PubPeer, qui permet d’alerter (de manière anonyme) des fraudes scientifiques présumées.
  • Au Canada, le Secrétariat sur la Conduite Responsable de la Recherche (SCRR) vient de publier le résumé des 63 dossiers de violation confirmée établis au cours des 5 dernières années. La lecture en est riche d’enseignement. A quand une telle transparence dans tous les pays ?

Pour répondre aux demandes générées par cette lame de fond, l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques offre le service de 5 formations certifiantes. Notre objectif est de transmettre notre savoir-faire et de disséminer rapidement nos analyses et nos modes opératoires. Notre logique reste de créer des liens constructifs interpersonnels et internationaux en matière d’intégrité académique.

  • Certification « Référent organisationnel ». Durant 2 jours, les personnes chargées des projets d’établissements intégrés se familiarisent avec la conduite de tels dispositifs, afin d’en déployer ensuite les acquis dans leurs organisations.
  • Certification « Médiateur scientifique » destinée aux directeurs d’Écoles doctorales confrontés à des situations de plagiat ou de fraude. L’institut leur permet d’acquérir des compétences spécifiques (gestion de conflit, vérification des preuves, médiation…). Lors de l’analyse de cas réels, ils partagent leur expérience entre pairs.
  • Certification « Champion d’intégrité ». Pour les doctorants et les jeunes chercheurs ayant assimilé une éthique vertueuse, et aptes à devenir des référents pour leurs pairs. Ils acquièrent de multicompétences spécifiques (médiation interpersonnelle et institutionnelle, gestion de conflits, éléments de droit, de psychosociologie…) durant 2 jours.
  • Certification « Président de commission d’investigation » de cas de fraude ou plagiat. Nos experts transmettent les enseignements de 15 années d’expérience internationale de telles commissions. L’objectif visé est, à terme, une culture commune et transparente de processus objectifs.
  • Certification « Expert en charge des dossiers de preuves » destinée à ceux qui doivent (ou veulent) structurer des preuves solides dans le cadre de plaintes et/ou de commissions d’investigation. Le socle d’expertise est constitué de huit dossiers emblématiques constitués suivant notre protocole de travail. Ils ont été utilisés dans des enquêtes administratives ou des dossiers juridiques.

A un niveau « macro », la mise en place d’instances nationales s’accélère. Hélas, tout ceci sans concertation et sur la base de cultures différenciées, d’où une grande variabilité d’appréhension du phénomène. Consultez nos fiches-pays et n’hésitez pas à les compléter :

Merci de faire circuler l’annonce de recrutement de la LARI.

Pour conclure, je rappelle que les adhésions 2018 individuelles à notre association scientifique (statut de l’Institut) peuvent être reçues à tout moment.

Notez que les établissements qui choisissent une adhésion institutionnelle bénéficient de 10 adhésions individuelles. Ils accèdent, en outre, à nos services de certification gratuitement ou à des coûts préférentiels.

Avec mes très cordiales salutations.

Pr. Michelle Bergadaà, MBA, Ph.D.
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur de l’Université de Genève

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

 

Une brusque libération de la parole survient dans l’espace public face à des pratiques sulfureuses trop longtemps occultées. Attendons-nous à un pareil tsunami : parce que les ressorts interactionnels et contextuels sont les mêmes, cette délivrance atteindra ce «fait social total» qu’est le plagiat académique. Et il n’y aura pas de « délai de prescription » qui tienne.

• Outre les dossiers d’expertise et de médiation que nous conduisons, l’Institut IRAFPA est de plus en plus souvent sollicité par des personnes qui souffrent.
Chaque chercheur senior doit répondre avec une dignité ancrée dans “l’écoute”, “la compréhension” et “la prise de position”. Cette posture solide permettra à ces personnes en souffrance – quelle que soit la gravité des faits vécus – de poursuivre une carrière académique apaisée.

Car, peu de victimes ou de témoins de manquements à l’intégrité ont encore le courage de dénoncer ces actes, pensant qu’il leur serait toujours reproché, soit de parler, soit d’avoir trop tardé à parler. Or, leur quotidien reste extrêmement douloureux, tant qu’une réponse ne leur est pas apportée.
• C’est dans ce contexte que nos conférences d’ouverture des Collèges doctoraux rencontrent un succès grandissant.
Tous ces doctorants comprennent qu’il est crucial de développer une «éthique vertueuse» dès le début du doctorat. Et tous nos auditeurs adhèrent à notre postulat : les délits des délinquants de la connaissance se glissent dans les interstices des petites négligences déontologiques du quotidien.

Parallèlement, nous condamnons les menaces et le chantage dont sont victimes certains Directeurs d’écoles doctorales, professeurs et Doyens qui soutiennent leurs étudiants et jeunes collègues en butte à des comportements abusifs.

Courage ! la transparence que vous appelez de vos vœux sera bientôt réalité. Ainsi, en témoigne notre correspondante du Québec, Sonia Morin, avec l’article Fraude d’un directeur de recherche : ses étudiants dans l’onde de choc. En France, l’Office Français de l’Intégrité Scientifique (OFIS) a ouvert ses portes le 26 octobre dernier.
• C’est dans cette conjoncture favorable que nous poursuivons notre travail de médiation. Bienvenue à tous ceux qui souhaitent rejoindre l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques.
Peut devenir membre de l’Institut toute personne, physique ou morale, intéressée à la réalisation des objectifs fixés et adhérant à nos valeurs.

Découvrez notre site en anglais et n’hésitez pas à communiquer son lien à vos collègues non francophones.

Veuillez noter l’adresse sécurisée pour m’écrire dorénavant : michelle.bergadaa@irafpa.org
• Un tout grand merci :
A mon université qui supporte depuis longtemps mes idéaux et mes recherches dans ce domaine ardu de l’intégrité académique. Voir photo ci-dessous.

A tous ceux qui contribuent à notre travail et qui diffusent nos lettres et nos analyses dans leurs réseaux depuis 13 ans. Vous êtes aujourd’hui près de 29’000 abonnés.

Avec mes très cordiales salutations.

Michelle Bergadaà, MBA, Ph.D.
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques


Lettre 4 – 21 mars 2017

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Il est des pages que l’on tourne avec sérénité.

Le 31 mars 2004, j’ai ouvert le site collaboratif « responsable.unige.ch ». Depuis lors, je l’ai animé pour vous et avec vous.

Ensemble, nous avons fait évoluer les mentalités. Partout – au sein de nos revues académiques, de nos établissements et de nos gouvernements – le refus de la corruption de la connaissance se manifeste aujourd’hui clairement.

La création de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques (IRAFPA) s’avérait donc indispensable.

  • Il suffit de parcourir le compte-rendu de nos 24 interventions de médiation de l’Institut depuis sa création – soit neuf mois – pour le comprendre. L’omerta sur les manquements à l’intégrité est bel et bien en voie d’extinction.
  • Visionnez l’une ou l’autre des 11 vidéos des membres du Bureau, des Conseillers scientifiques et internationaux. Chacun y témoigne, avec ses mots, de la rupture qui nous frappe et qui appelle à mobiliser toute notre intelligence collective.
  • Prenez le temps de parcourir les pages du nouveau site « irafpa.org ». Vous y retrouverez les éléments qui vous permettent d’agir en pleine connaissance de cause : nos modes d’action (médiation, expertises…), de recherche (publications, vidéos…) ou de formation (cours, cas…).

Il nous fallait comprendre les raisons profondes du phénomène exponentiel de la fraude et du plagiat académique pour espérer le combattre. Ne pas transmettre ce savoir et ce savoir-faire accumulés durant treize ans aurait été stupide, puisque nous sommes tous des passeurs de sciences et de mots.

Longue vie, donc, à « irafpa.org » et à ses 25’683 abonnés. Bienvenue dès cet été à nos collègues anglophones, quand le site sera devenu bilingue.

Je vous remercie du fond du cœur de m’avoir accordé votre confiance. C’était courageux quand ce champ de recherche et d’intervention faisait encore si peur !

N’hésitez pas à me retrouver sur mon blog «Image 2.unige.ch», si vous le souhaitez.

Bien cordialement et, comme on dit à Genève, « tout de bon » !

Michelle Bergadaà
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur, Faculté d’Economie et de Management (GSEM), Université de Genève

Site responsable-academia: https://irafpa.org

 


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Lettre d’information 3 – 13 décembre 2016

Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Une année s’achève, bouleversée par des crises qui ébranlent notre société, nos métiers et nos établissements.

  • Une accusation de plagiat portée à l’encontre d’un physicien vulgarisateur génial, Étienne Klein, reçoit une large couverture médiatique internationale. Je n’ai pas à émettre d’avis, l’Institut IRAFPA n’ayant pas été sollicité. A ceux qui m’interrogent, je rappelle simplement nos fondamentaux communs :Dans une tourmente événementielle, nous devons revenir à l’histoire de « longue durée » (Fernand Braudel). Et, dans cette histoire-là, nous sommes tous des passeurs du savoir « assis sur les épaules des géants » qui nous ont précédés. Sans eux nous ne verrions rien devant nous.Alors, pensons à ceux qui nous suivent. Car, la connaissance a progressé depuis l’aube de l’humanité parce que nous, passeurs de sciences, indiquons nos sources à nos successeurs, les incitant à y revenir, à parcourir à nouveau nos raisonnements, à imaginer des voies que nous n’avions pas envisagées, à créer. Le comportement plagiaire rompt cette chaîne du savoir.
  • En ces temps troublés, l’ Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques ne chôme pas. Depuis sa création, le 18 juin 2016, vingt-et-un dossiers de demandes d’accompagnement ou d’expertises ont été instruits. 11 cas ont été débattus au sein du bureau et/ou du conseil scientifique, 3 cas sont en attente de l’action des autorités concernées (protocole finalisé et lettre de plainte expédiée) et le protocole d’analyse vient d’être expliqué à 7 victimes probables.Notre colloque du 23 novembre 2016 a permis de réunir à Paris le Conseil scientifique et les conseillers « pays » ainsi que les premiers adhérents. Merci de nous faire part de vos suggestions sur le texte qui en émane : « Rôle et missions de l’Institut IRAFPA ».Nous sommes tous bénévoles dans cette association scientifique. Nous avons besoin de votre aide et de vos cotisations 2017afin de créer le site Web de l’Institut, mais aussi de dédommager les spécialistes qui réalisent les expertises. Merci de communiquer largement autour de vous le leporello (flyer) bilingue de l’Institut.
  • Concluons : tout manquement à l’intégrité scientifique transforme souvent cette prise de risque individuelle en crise organisationnelle. Voici l’exemple du cas vécu récemment par une université française : « L’extraordinaire voyage d’un observateur passionné ».
    Ce cas-intrigue illustre, par une analyse systémique, les différentes phases d’une crise organisationnelle. Il nous interpelle quant au concept de « Responsabilité Sociale Académique » ou RSA qui serait encore à inventer. Mais, ce cas nous conduit aussi aux sources inépuisables du débat de paradigmes entre positivisme et subjectivisme, entre sciences de la nature et sciences humaines, entre induction et déduction.

Les membres du Bureau, du Conseil scientifique et les « Conseillers pays » de l’Institut se joignent à moi pour vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année, entourés de ceux qui vous sont proches.

Avec mes très cordiales salutations.

Michelle Bergadaà
Présidente de l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat Académiques
Professeur, Faculté d’économie et de management, Université de Genève
Site responsable : https://irafpa.org

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Lettre d’information 2 : 19.10.2016
Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Nous sommes déjà ancrés dans le rythme soutenu de recherche, de pédagogie et de publications de cette année universitaire.

• L’ Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académiques ne chôme pas.

Découvrez qui nous sommes et comment s’articulent les responsabilités des membres du Bureau, du Conseil scientifique, des conseillers pays et de nos collaborateurs.

Bienvenue à tous ceux qui souhaitent nous rejoindre ! Peut être membre de l’Institut toute personne, physique ou morale, intéressée à la réalisation des objectifs fixés et adhérant à nos valeurs. Voici les indications relatives à la cotisation.

• Fidèle à la tradition de « Responsable », je soumets à votre lecture le cas-intrigue du mois «  Courage, fuyons ! » qui met en scène les déambulations d’une société savante.

Le cas est emblématique des écrans de fumée advenant lorsque nos pairs ne savent pas distinguer, d’une part un « objet de connaissance » (livre, article, film…) à analyser et, d’autre part, leurs « relations interpersonnelles » au sein de leur espace associatif. Ce sont pourtant deux dimensions distinctes d’un même phénomène : le plagiat.

Le cas est aussi représentatif des comportements de protection identitaire des « communautés d’enracinement » dont se prévalent certaines de nos sociétés savantes. Dans notre étude «  Nos communautés disciplinaires et le plagiat  », nous avons présenté trois profils caractéristiques de ces sociétés pour en signaler les risques relatifs.

• Moins sérieusement, saluons le courage de Luccio Piccio de Bologne qui, d’un lieu commun – la protection des plagieurs dans certaines universités – fait un buzz sur la toile. Il autorise ses étudiants à plagier, ne pouvant exiger qu’ils respectent des règles que leur université permet à ses professeurs de violer en toute impunité.

• Cependant, un premier Président d’université s’engage : Patrick Curmi, de l’Université d’Evry-Val-d’Essonne (France), nous invite le mercredi 9 novembre à 14h00, pour un colloque Bibliométrie & intégrité scientifique.

Ce colloque apportera des réponses aux Recteurs, Présidents d’universités et directeurs d’établissements qui ont décidé de se mobiliser pour lutter contre le plagiat et la fraude scientifique.

Notez la présence de Pierre Corvol dont le rapport «  Bilan et propositions de mise en œuvre de la charte nationale d’intégrité scientifique  » a été remis en juin dernier à Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France.

Merci à tous ceux qui contribuent directement à notre site collaboratif et/ou qui diffusent nos lettres et nos analyses dans leurs réseaux depuis 12 ans. Vous êtes aujourd’hui près de 28’000 abonnés.

Avec mes très cordiales salutations.

Michelle Bergadaà
Présidente de l’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académiques
Professeur, Faculté d’économie et de management, Université de Genève
Site responsable : https://irafpa.org

 


P.S. Si vous souhaitez vous désinscrire de cette lettre, il vous suffit de nous adresser un courriel, en cliquant ici.

Lettre d’information 1 : 04.07.2016
Chers collègues, chers étudiants, chers lecteurs,

Je partage avec vous le grand bonheur de voir de très belles réalisations conclure cette année universitaire.

• L’acte constitutif de l’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académiques a été signé le 18 juin 2016 à Genève.

Les membres de l’Assemblée générale ont élu le Bureau. Présidente : Michelle Bergadaà, Secrétaire général : Pierre Hoffmeyer, Trésorier : Asaël Rouby, Conseiller juridique : Jean-Baptiste Soufron.

Les statuts – sa forme juridique retenue est celle d’une association –  définissent son organisation et sa raison d’être. Le site web et la plateforme collaborative seront opérationnels en septembre 2016.

Tout renseignement et demandes d’adhésion (membres individuels et institutionnels) sont à m’adresser directement jusqu’au 1er octobre 2016. Le détail des activités et rôles respectifs sera exposé sur le site de l’Institut en septembre.

• Le premier colloque international sur la fraude et le plagiat académiques s’est déroulé (le) 18 juin 2016 de manière optimale grâce au très haut niveau conceptuel des conférenciers, à leur diversité culturelle et disciplinaire. Un bonheur intellectuel total !

Les résumés des conférences sont disponibles dès à présent, les Actes seront publiés en septembre 2016 et les vidéos en octobre 2016.

Le prochain colloque sera annoncé en décembre 2016. Cependant, ceux qui veulent proposer des thématiques peuvent déjà m’écrire. Nul doute que l’ambiance de ce prochain colloque sera aussi gouleyante que celle du cru 2016.

• Encore une bonne nouvelle ! Le 29 juin 2016 est paru un rapport attendu en France :  Bilan et propositions de mise en œuvre de la charte nationale d’intégrité scientifique .  Il a été remis à Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche par le Pr. Pierre Corvol, Professeur honoraire au Collège de France.

Ce rapport (62 pages) a le grand mérite de permettre à des hommes politiques peu au fait de nos réalités académiques de se saisir rapidement des éléments essentiels de la problématique.

Nous analysons succinctement ce rapport, en applaudissant la mise en exergue de points fondamentaux et en formulant quelques réserves. Ces dernières proviennent de la posture systémique que nous avons, de notre côté, toujours adoptée et qui est inscrite dans les gènes de l’Institut que nous avons l’honneur de présider.

• Last but not least : deux très élogieuses critiques du livre «  Le plagiat académique : comprendre pour agir  ».

La première est une analyse de l’Association des professionnels de l’Information et de la Documentation (ADBS) réalisée par Bruno Richardot.

La deuxième est une longue lettre de Maurice Lagueux, éminent philosophe canadien. Parce qu’un de ses textes nous avait inspiré les « modes opératoires » de notre méthodologie d’expertise du plagiat, il nous a fait l’honneur de lire et de commenter notre livre.

A toutes et tous, je souhaite de très belles vacances et vous donne rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures.

 

Très cordialement.

Présidente de l’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académiques
Professeur, Faculté d’économie et de management, Université de Genève
Site responsable : https://irafpa.org

 

 

 


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