Actes du 3e Colloque International de Recherche et Action sur l’Intégrité Académique
“Défis et incertitudes de l’intégrité académique à l’ère de l’intelligence artificielle”
20-22 juin 2024, Université de Coimbra (Portugal), sous la direction de Michelle Bergadaà & Paulo Peixoto
Les formations des Doctorants en École Doctorale : un impossible compromis entre formation, obligation règlementaire et intérêt du doctorant ?
André Le Roux, Professeur en sciences de gestion, IAE de Poitiers (France)
ORCID :
DOI : https://doi.org/10.56240/fdfpos08 (provisoire)
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Texte
Les formations des Doctorants en École Doctorale (ED) : un impossible compromis entre formation, obligation règlementaire et intérêt du doctorant ? Quelle peut être la place de la formation à l’éthique et à l’intégrité dans cette tension ?
Cette communication adresse le problème des formations dans le cadre d’Écoles Doctorales pluridisciplinaires. L’arrêté régissant le doctorat impose en France un volume de formation à effectuer durant la thèse. Pour autant, les Écoles doctorales sont démunies face à l’organisation de ces formations en termes de moyens. Les Écoles Doctorales doivent concilier des contraintes liées à diversité des disciplines couvertes par leur périmètre, l’existence d’ED multisites ou appartenant à des universités différentes, et l’éloignement des doctorants en termes géographiques.
Enfin, la diversité des cultures scientifiques des laboratoires est un facteur supplémentaire de tension. Cette communication renvoie à la question de la qualité et de la pertinence des formations pour les doctorants. Elle pose aussi la question de la préparation des doctorants à leur future carrière de chercheur avec en arrière-plan les questions d’intégrité et d’éthique. Clairement les doctorants – qui sont nos « clients » – sont demandeurs de formations utiles. Or, nos Écoles Doctorales sont « producteur » d’un volume donné d’heures de formation.
La formation à l’éthique et à l’intégrité peut sembler occuper trop d’espace.
Le public visé par cette communication est avant tout les enseignants-chercheurs impliqués dans l’encadrement doctoral et dans la gestion d’Écoles Doctorales.
Le cadre analytique mobilisé est celui des sciences sociales considérées dans leur globalité.
L’angle d’attaque est celui du retour d’expérience à l’issue d’un mandat en tant que directeur d’École Doctorale dans un contexte pluridisciplinaire et multisites. Ainsi, l’analyse systémique sera la trame de fond de l’analyse des tensions entre parties prenantes (acteurs des différents sites, doctorants-clients », offre de produits de formation…).
La valeur ajoutée de cette communication pour les sciences de l’intégrité est d’apporter un questionnement sur la plus-value apportée aux doctorants par les formations dispensées dans le cadre des Écoles Doctorales avec pour socle le questionnement de l’apport de ces formations à la pratique de la recherche et à l’éthique de ces jeunes chercheurs.
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En vue de renforcer les “Sciences de l’intégrité” de façon participative, l’IRAFPA a fondé son propre «Pôle Publications de l’IRAFPA» en mars 2022.
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