Les plus fréquentes des fautes que nous rencontrons sont citées ci-dessous. Cette liste ne saurait prétendre à l’exhaustivité.
En matière de plagiat, sont considérés comme manquements à l’intégrité les faits avérés suivants :
- La publication sous son propre nom de résultats de travaux et de découvertes de tiers (plagiat).
- Le fait d’obtenir le statut de coauteur d’une publication sans avoir apporté de contribution essentielle au travail.
- L’omission délibérée des noms de collaborateurs du projet y ayant apporté des contributions essentielles.
- Les citations intentionnellement erronées tirées de travaux existants ou supposés de tiers.
- L’autoplagiat, soit l’omission volontaire de référence à ses travaux antérieurs.
- La publication dans une langue d’un article déjà publié dans une autre langue sans y faire explicitement référence.
En matière de fraude scientifique, sont considérés comme manquements à l’intégrité les faits avérés suivants :
- L’invention des résultats de recherche.
- La falsification intentionnelle de données de base.
- La présentation ainsi que le traitement intentionnellement trompeurs de résultats de recherche.
- L’exclusion de données de base sans la consigner ou sans en donner les raisons.
- La dissimulation de données.
- Le piratage de données.
En matière de plagiat et de fraude scientifiques, sont considérées comme fautes de déontologie :
- La modification de l’ordre des auteurs sans leur accord et sans justification de celui-ci.
- La mention volontaire d’une personne en qualité de coauteur alors qu’elle n’a pas contribué au projet.
- L’omission délibérée de contributions essentielles d’autres auteurs sur le même sujet (bibliographie incomplète).
- Le fait de passer sciemment sous silence des conflits d’intérêts.
- La violation du devoir de discrétion (obligation de réserve).
- La négligence du devoir de surveillance.
- Le refus d’accorder à des tiers dûment autorisés le droit de consulter les données de base.
- La présentation non-objective d’opinions divergentes.
- Les indications incorrectes sur le stade d’avancement de la publication de ses propres travaux (par exemple « publication en cours d’impression », alors que le manuscrit n’a pas encore été accepté).