> Revenir à la présentation de la médiation
Concernant l’action auprès des victimes, chaque semaine l’IRAFPA est saisi de demandes d’intervention de ses membres ou de personnes devenant membre de l’association à cette occasion.
Pour demander l’appui de l’IRAFPA, merci de présenter votre cas sous forme synthétique et factuelle à l’exemple des cas ci-dessous.
Ensuite, avant d’entrer en matière il s’agit d’écouter parler la personne. En recevant des messages fréquents de pairs en détresse et en accompagnant longuement une centaine d’entre eux durant de longs mois ou même d’années, nous avons appris à discipliner nos émotions. En fait, nous avons une posture assez proche de celle d’un avocat qui cherche tout à la fois à aider la personne qui appelle à son secours, tout en vérifiant la réalité des faits dénoncés, pour déterminer si cela sera possible de l’appuyer dans une démarche de médiation.
L’IRAFPA ne conduit une médiation auprès des instances responsables que dans les 2/3 des demandes qui lui parviennent. Voir par exemple une année significative de travail.
Aux demandeurs d’intervention, victimes directes ou lanceurs d’alerte : merci de vous inspirer des courriers ci-dessous comme exemples de lettre d’introduction à nous faire parvenir.
> Aller à l’étape 2 – Établir le dossier des faits
Exemples de demandes d’intervention de l’IRAFPA rédigées par des victimes ou des lanceurs d’alerte.
Cliquez sur le titre pour accéder à la lettre
- Cas 01 Médecine
Cas où la décision de médiation est immédiatement prise. On y retrouve les dérives habituelles en matière de : a) morale (les menaces), b) déontologie (l’ajout d’auteurs invités), c) éthique (le maquillage du plagiat), d) responsabilité (la non-réponse des instances universitaires). Et on y trouve les acteurs de notre monde : École doctorale, référents Intégrité, publications…
- Cas 02 Mathématiques
Cas où une action de médiation n’est pas envisageable, car la situation est rendue trop complexe et les organes dirigeants de l’établissement peu sensibles aux problèmes de manquement à l’intégrité. De plus, l’auteur de la lettre est maintenant malade et ce serait risquer de le placer en situation de menace que d’intervenir. Nous ne pouvons que démontrer notre empathie et sollicitude.
- Cas 03 Sciences de l’information
Cas où une action de médiation n’aurait pas été envisageable, comme le suggère l’auteur de la lettre, car la situation relève d’une question de déontologie et de dispositifs organisationnels internes. Ici nous n’avons pu que proposer à l’auteur des démarches individuelles pour inciter sa hiérarchie à mettre en place ces dispositifs. Hélas, le « lanceur d’alerte » est victime de représailles.
- Cas 04 Anthropologie
Cas où une action de médiation a été entreprise, car il n’y avait aucune réponse aux demandes formulées par le référent Intégrité. Le dossier (131 pages) a été constitué par la victime d’un grave plagiat par traduction. Notre lettre exposant les faits et demandant réparation en vue de pacifier la situation a été envoyée aux parties prenantes (10 personnes) en France et Italie. Le recteur de l’université de xxx (Italie) nous a répondu en moins de deux jours qu’il instruisait le cas.
- Cas 05 Journalisme
Cas où une action de médiation a été entreprise directement avec les autorités de l’établissement concerné, car il y avait urgence médicale. L’appel au secours d’une mère a été pris très au sérieux et nous avons compris que la faculté voulait faire un exemple, mais se trompait lourdement. S’en sont suivis des échanges informels – afin d’épargner l’étudiante en souffrance – durant un mois avec ces responsables de l’établissement. Nous avons finalement obtenu que la vice-présidente de l’université examine le dossier… et conclut qu’il n’y avait pas de plagiat et que l’étudiante pouvait être diplômée. Cette vice-présidente est spécialiste du droit d’auteur.