PLAGIAT ET FRAUDE SCIENTIFIQUE : LA PERSPECTIVE ACADÉMIQUE
Cette lettre explique comment un étudiant de doctorat peut être conduit à faire malgré lui du copié-collé : « Les doctorants que j’ai rencontrés ont un souci commun : quel nombre de pages doivent-ils rédiger. 500 ? S’ils arrivent à écrire quelques pages, la première question qu’ils se posent avec angoisse est « Qui a déjà dit cela, et où ? » Car il y a toujours quelqu’un qui était là avant eux. C’est décourageant… » – Tam Nguyen Phuong
• Cette lettre montre que le monde économique est parfois enraciné dans ces mêmes travers que nous combattons : « Les plus grandes réussites industrielles de ces dernières années sont basées sur des copies ou des « emprunts » (la souris Xerox chez Apple ou Microsoft et son premier OS). Les élèves sont confrontés tous les jours à ce genre de cas… » – Serge Panczuk
• Cette lettre pose la question de l’honneur du plagieur. « Ne pensez-vous pas qu’un renforcement de ces « attestations sur l’honneur » par un document pourrait contribuer à réduire le plagiat? » – Anonyme – Étudiant de Licence
La connaissance progresse depuis l’aube de l’humanité parce que nous, passeurs de sciences, indiquons nos sources à nos successeurs, les incitant à y revenir, à parcourir à nouveau nos raisonnements, à imaginer des voies que nous n’avions pas envisagées, à créer. Le comportement plagiaire rompt cette chaîne du savoir.